Parelle Gervasoni
METTEUSE EN SCÈNE

Née en 1991, Parelle Gervasoni grandit dans un environnement international ouvert sur la culture (la Finlande, de par sa mère et l’Italie, de par son père). Parallèlement à un parcours alliant études théâtrales et pratique du chant lyrique, après deux années de classe préparatoire littéraire, elle est invitée, en 2013, par Franck Krawczyk, compositeur et collaborateur musical de Peter Brook, à clore sa résidence au Théâtre de St-Quentin-en-Yvelines – Scène nationale et mettre en espace un chœur de 130 personnes dans Le Choix des chœurs. En 2015 et 2016, elle souhaite approfondir la rencontre C’est sur la création d’Ali Baba à l’Opéra-Comique que Parelle Gervasoni rencontre Arnaud Meunier, metteur en scène et directeur de la Comédie de Saint-Etienne – Centre dramatique national qu’elle assiste à la mise en scène. Elle continue le travail à ses côtés avec la reprise de la tournée de Femme non-rééducable de Stefano Massini avec Anne Alvaro, en 2015, puis celle de Chapitres de la chute du même auteur, en 2016. Elle poursuit cette collaboration en tant qu’assistante à la mise en scène et dramaturge pour Truckstop de Lot Vekemans, pour Je crois en un seul dieu de Stefano Massini avec Rachida Brakni, en 2017, pour le spectacle franco-américain Fore! en 2018 et, en 2019, pour J’ai pris mon père sur mes épaules de Fabrice Melquiot avec Philippe Torreton.
En 2017 et 2018, l’Auditorium – Orchestre national de Lyon la sollicite pour la mise en espace de ses présentations de saison, puis pour la série de concerts Winter Wonderland de la fin de l’année 2018 et enfin, pour le concert de musique de chambre La Truite en mai 2019. La même année, elle met en scène Mouvement, spectacle qui réunit le piano de Fanny Azzuro et la danse contemporaine d’Andréa Moufounda et qui est créé au Lille Piano(s) Festival. Pour la saison 2019-2020, elle adapte au théâtre Candide de Voltaire pour Arnaud Meunier et travaille de nouveau à ses côtés pour Ensemble, lecture mise en voix par Éric Cantona et Rachida Brakni.
Margaux Follea
SCÉNOGRAPHE

Diplômée du master de scénographie de l’ENSATT en 2019, Margaux Follea s’attache aux croisements des différents domaines de la mise en espace : théâtre, cirque, cinéma, installation. Elle se forme auprès de scénographes pluridisciplinaires comme Sabine Theunissen, Raymond Sarti ou encore Céline Diez, ce qui lui permet de suivre des projets à toutes les échelles ; du plateau de théâtre à l’exposition, jusqu’à l’aménagement de plusieurs sites paysagers. Voulant ne jamais séparer l’artistique de la technique, elle entretient une relation étroite avec la construction et intègre ainsi des équipes dans des ateliers de décors (ateliers du TNP Villeurbanne, l’atelier Förma à Villejuif). En conception, elle travaille auprès de la metteuse en scène Frédérique Aït-Touati et de Christian Schiaretti. En 2020, elle signe la scénographie d’un spectacle de Mourad Merzouki en partenariat avec une école de cirque marocaine et co-crée les décors et les costumes pour le spectacle Que se répètent les heures de Pierre Bidard, présenté à la dernière étape du concours du Théâtre 13. Elle participe également à la création d’un collectif de scénographes Alors, l’année prochaine où mise en espace et performance in-situ se mêlent et se pensent à plusieurs.
Laura Ruohonen
AUTRICE
Laura Ruohonen est l’autrice d’une dizaine de pièces de théâtre, dont plusieurs ont été représentées au Théâtre national finlandais, et de plus d’une vingtaine de pièces radiophoniques et de scénarios pour la télévision et le cinéma. Ses œuvres, récompensées par de nombreux prix dont le prestigieux prix Finlandia, font d’elle la dramaturge finlandaise la plus traduite et la plus jouée à l’étranger. Elle a également effectué des études de biologie, elle en a gardé le goût pour une analyse rigoureuse des problèmes écologiques, des questions d’éthique et des rapports humains, qu’elle se place dans une cour du XVIIe siècle ou dans un immeuble contemporain, Laura Ruohonen a le don de créer dans ses pièces un univers tout à fait particulier. Ses textes sont à la fois poétiques et terre à terre, et unissent humour et tragique dans un ensemble très structuré. Dans les pièces de Laura Ruohonen, l’homme et son environnement sont fermement liés l’un à l’autre et l’univers intérieur et extérieur de l’être se reflètent l’un dans l’autre, se confondent parfois. Laura Ruohonen est un écrivain polyvalent dont les œuvres donnent lieu à de nombreuses interprétations, tout en étant porteuses d’un message éthique fort. Laura Ruohonen a percé autant au niveau national qu’international en 1995 avec Olga, pièce contant la relation singulière entre une vieille dame et un jeune voyou. L’Amour, ce qu’il y a de plus grand (Suurin on rakkaus, 1998) se penche sur les figures culturelles du XIXe siècle, mais ses questions sur la morale et l’art demeurent d’actualité. L’Homme des marais ne dort point (Suomies ei nuku, 2000) dépeint la famille, la relation entre le passé et le présent, ainsi que l’opposition entre la campagne et la ville. La Reine C. (Kuningatar K, 2003, traduction française : Anne Colin du Terrail), pièce ayant pour sujet la reine Christine de Suède, traite de manière poétique et divertissante du pouvoir, de l’identité et du sexe. De son côté, Une île loin d’ici (Saari kaukana taalta, 2003) est une pièce qui s’adresse aux jeunes. Sa première a eu lieu à Londres, au National Theatre, dans le cadre du festival Shell Connections. La dernière pièce en date de Laura Ruohonen, Seules en l’île (Yksinen, 2006) est une œuvre intime ayant pour cadre une île déserte. qu’elle développe en portant sur l’absurdité du monde un regard acéré mais plein d’humour, servi par une écriture sensible et poétique. A sa sortie en 2014, Ici nos yeux sont inutiles (titre en finnois : Luolasto) a été finaliste du prix Lea qui récompense les auteurs de théâtre finlandais.

Elia Ramon
CRÉATRICE LUMIÈRES

Après des études en arts appliqués et un diplôme de Design d’Espace à l’École Duperré à Paris, Eliah Ramon se forme à la conception lumière à l’Ensatt aux côtés de Christine Richier et Thierry Fratissier. Elle y réalise des travaux dirigés notamment par Maryse Gauthier et Michel Theuil. Elle s’y forme également à la conception vidéo aux côtés de Catherine Demeurre et Benjamin Nem. Pendant son parcours supérieur, elle conçoit la lumière et la vidéo de Depuis que nous sommes arrivés il pleut, mis en scène par Tatiana Frolova et commence un travail de collaboration avec les compagnies Minuit 44 (lumières pour Britannicus et Phèdre), la compagnie de L’éléphant (lumières pour Moon) ainsi que la compagnie Poupées Russes (lumières pour Habiter le temps et L’Oiseau bleu). Elle assiste les éclairagistes Frank Thévenon pour Bérénice mis en scène par Gaëtan Vassart au Théâtre des Quartiers d’Ivry, conception lumière (en 2018) et Stéphanie Daniel pour La Dame de chez Maxim mis en scène par Zabou Breitman au Théâtre de la Porte Saint-Martin (en 2019).
Sean Cackoski
ASSISTANT À LA MISE EN SCÈNE
Originaire du Minnesota, Sean Cackoski a ses premières expériences professionnelles dans sa ville de naissance à 16 ans en jouant dans des pièces et comédies musicales. Il collabore avec des créateurs comme, entre autres, Francesca Zambello et Marsha Norman (The Master Butcher’s Singing Club), et Parker Esse et Keith Cromwell (42nd Street). Diplômé de la Rider University aux États-Unis et de l’École Jacques Lecoq à Paris. Pour ses projets artistiques, il travaille aux États-Unis, en France, en Angleterre et en Italie. En 2019, il collabore avec Kat de Blois, Raphaël Sanchez, et Nan Schwartz sur la création d’une nouvelle comédie musicale dont la première présentation du projet a eu lieu au Théâtre Marigny. En 2020, il joue dans Émeute – sorry for the inconvenience, une nouvelle création de Clara Rousselin. Il est aussi chorégraphe (Stereo Crashers, long-métrage de Pierre de Suzzoni), photographe et vidéaste.

Bénédicte Mbemba
LA CHEFFE

Après un passage par la Classe Préparatoire Intégrée de l’École supérieure d’art dramatique de la Comédie de Saint-Étienne en 2014, elle rentre en 2015 au Conservatoire National Supérieur d’Art dramatique. Comédienne, elle a joué notamment en 2017 avec Claire Lasne Darcueil (Les Trois Soeurs d’Anton Tchekhov, rôle d’Olga), Nada Strancar (Nos Phèdres, en 2017), La Compagnie Pas de Quartier (Brûler des voitures de Matt Hartley, rôle de Cassie). Elle participe aux lectures mises en voix par Eugen Jebeleanu (La vie n’est pas une chose facile de Georgia Mavraganis, Théâtre Ouvert, en 2016 ) et Sylvie Jobert (Et moi et le silence de Naomie Wallace, rôle : Jeune Jamie, Festival Regards Croisés, Grenoble, en 2015). Elle a travaillé également avec l’artiste Fabien Steichen (performance L’auteur est excusé, Prix de Paris/ENSBA de Lyon, en 2013) et Ars Anima (exposition-spectacle Nés quelque part, avec l’Agence Française de Développement, en 2015). Par ailleurs, elle joue dans Mauvaise de Debbie Tucker mis en scène par Sébastien Derrey et joue sous la direction d’Arnaud Meunier dans J’ai pris mon père sur mes épaules de Fabrice Melquiot, avec Philippe Torreton et Rachida Brakni en 2018-2019. En 2020, elle joue pour le jeune public dans L’Encyclopédie des super-héros sous la direction de Thomas Quillardet. Pour le cinéma, elle joue dans Le Prince Oublié de Michel Hazanavicius, film sorti en 2020.
Manon Raffaelli
LA FEMME
Manon Raffaelli est née en 1989 à Paris. Après avoir obtenu sa licence d’études théâtrales à la Sorbonne Nouvelle, elle se concentre sur la pratique du jeu et entre, en 2010, à l’EDT 91, dirigée alors par Christian Jehanin. Elle y rencontre plusieurs intervenants dont Jean-Louis Hourdin, Valérie Blanchon, Gilles David, Sonia Barcet et Jean-Edouard Bodziak avec qui elle découvre la pratique du jeu masqué. En 2012, Manon intègre la promotion 26 de l’Ecole Nationale supérieure de la Comédie de Saint-Etienne et continue son apprentissage auprès d’Arnaud Churin, Valère Novarina, Caroline Guiela N’Guyen, Mathieu Cruciani, Claire Aveline, Michel Raskine, Alain Françon, Simon Delétang et Marion Aubert qui écrit leur spectacle de sortie, Tumultes, mis en scène par Marion Guerrero. Depuis sa sortie, Manon a travaillé aux côtés de Marc Paquien dans Les Fourberies de Scapin et Arnaud Meunier dans Truckstop, qui se crée dans le cadre du Festival in d’Avignon 2016. En janvier 2020, Manon travaille aux côtés de la metteuse en scène luxembourgeoise Myriam Muller avec qui elle interprète le rôle de Sacha dans Ivanov de Tchekhov (reprise mai 2021). Ici nos yeux sont inutiles signe une première collaboration avec la compagnie Pistë, mais une deuxième avec Parelle Gervasoni.

René Turquois
L’HOMME

René Turquois se passionne dès l’âge de cinq ans pour le théâtre et participe à diverses productions dans la Vienne, sa région natale, en parallèle de sa scolarité. En 2006, il entre au conservatoire de Tours où il travaille notamment avec Philippe Lebas, Christine Joly, Cyril Casmèze, Vincent Dissez, Alain Bézu et Arnaud Pirrault sur la performance We can be heroes. En 2009, il intègre l’École nationale supérieure de la Comédie de Saint-Étienne, sous la direction de Jean-Claude Berutti, puis d’Arnaud Meunier. Il y travaille entre autres avec Valérie Bezançon, Antoine Caubet, Delphine Gleize, Jean-Marie Villégier, Lev Dodine et Olivier Py. Durant sa formation, il joue sous la direction de Gwenaël Morin (Introspection de Peter Handke), Michel Raskine (Don Juan revient de guerre d’Ödön von Horváth), François Rancillac (Lanceurs de graines de Jean Giono) et Robert Cantarella (Un jeune se tue de Christophe Honoré). Depuis sa sortie en 2012, il a travaillé avec le Collectif X (Le Soulier de Satin de Paul Claudel, mis en scène par Kathleen Dol), Catherine Hiegel (Les Femmes savantes de Molière), Lazare Herson-Macarel (Cyrano, d’Edmond Rostand), Arnaud Meunier (Chapitres de la chute : saga des Lehman Brothers de Stefano Massini, puis Retour au désert de Bernard-Marie Koltès), Jean-Daniel Magnin (Embrasse-moi sur ta tombe, adaptation du scénario de Maryam Khakipour), Valère Novarina (L’Atelier volant, puis Le Vivier des noms et L’Animal imaginaire), Michel Raskine (Maldoror, Chant 6, d’après l’œuvre d’Isidore Ducasse), Paul Schirck (Cosmik Debris). En 2020, il intègre la nouvelle équipe de direction artistique du Festival de Caves.
Pierre Vuaille
ASKO
Pierre Vuaille débute le théâtre dès l’âge de 10 ans. Après un baccalauréat littéraire spécialité théâtre, il intègre l’École du théâtre du Gai Savoir dirigée par Coralie Trichard pendant deux ans. Au cours de sa formation, il travaille avec, entre autres, Pierre Tallaron, Benoît Lévêque ou encore Gérald Maillet qui le met en scène dans plusieurs pièces, notamment Caligula en 2017. En septembre 2017, il rejoint la promotion 29 de l’École de la Comédie de Saint-Étienne où il rencontre des artistes tels que Julie Deliquet, Gabriel Chamé, Frédéric Fisbach, Odile Sankara ou encore le Collectif X avec qui il participe au projet Villes# sur Saint-Étienne en septembre 2017. Il joue également avec sa promotion dans le feuilleton théâtral du In du Festival d’Avignon durant l’été 2018 sous la direction de David Bobbé. Dans le cadre de sa formation, il se rend à Ouagadougou au Burkina Faso pour participer au festival des Récréâtrales en février et novembre 2018.

Jean Pavageau
LE GUIDE

Comédien formé au conservatoire Hector Berlioz puis à l’ESAD, Jean Pavageau a pu explorer de nombreux registres théâtraux, notamment sous les directions de Philippe Awat, Margaux Eskenazi, Guillaume Barbot, Laurent Gutmann, Sophie Loucachevsky, Sébastien Chassagne, Jean-Claude Cotillard ou encore Susana Lastreto… En parallèle, il participe à des stages avec, entre autres, François Rancillac, Jean- Claude Cotillard ou encore Patrice Bigel, puis intègre la troupe du Théâtre de l’Opprimé. Il fait ses débuts en mise en scène au sein de l’ESAD, puis réalise sa première mise en espace au Théâtre du Rond- Point (Élucubrations couturières d’Evelyne de la Chenelière) et travaille en collaboration avec Jean-Claude Cotillard pour la mise en scène des Brigades d’Intervention Mimées au festival Mimos de Périgueux. Affectionnant un théâtre de geste et d’image, il crée en 2010 la Compagnie du 7ème étage et y dirige sa première création collective. Cette dernière est jouée en France et à l’étranger (Maroc, Iran, Belgique…). En 2019, il intègre la troupe des Hauts Plateaux où il participe à l’organisation d’un festival en Haute-Savoie et y met en scène Le Songe d’un nuit d’été de Shakespeare lors de la première édition.
Vincent Chappet
LA TAUPE
Vincent Chappet est issu du département Acteur de l’ENSATT à Lyon en 2019. Il y travaille notamment plusieurs rôles avec Philippe Delaigue (Lélio et Arlequin dans La Surprise de l’Amour de Marivaux), Guillaume Lévêque (Orgon dans Le Tartuffe de Molière), Vincent Garanger (Cal dans Combat de nègre et de chiens de Koltès). Il se perfectionne en chant avec Catherine Molmeret et Anne Fischer, et en danse avec Ricardo Moreno et Maguy Marin. Lors de sa dernière année, à l’occasion des solos supervisés par Oliver Maurin, il développe son goût pour l’écriture et porte l’un de ses textes au plateau Une phrase, peut-être ? Lors des trois spectacles de sortie, il est dirigé par Tatiana Frolova, Christian Schiaretti et par la Comp. Marius. En 2019, il rencontre Gilles Bouillon avec qui il jouera Justin dans Dormez, je le veux ! suivi de De Jaival dans Mais n’te promène donc pas toute nue ! pour une tournée nationale. En 2020, il joue dans Que se répètent les heures…(La Borde), spectacle créé par Pierre Bidard pour le concours du Théâtre 13 (mention spéciale) qui sera joué au théâtre de l’Élysée à Lyon et au Théâtre de Belleville à Paris fin 2021.
